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    http://www.francetvinfo.fr/culture/musique/la-chanteuse-et-actrice-francaise-patachou-est-morte_891621.html

     

     Elle était âgée de 96 ans. La chanteuse et actrice née Henriette Ragon, mais plus connue sous le nom d'artiste de Patachou, est morte, selon sa famille contactée par France 2, jeudi 30 avril.

      Elle s'est éteinte à son domicile de Neuilly (Hauts-de-Seine) jeudi après-midi, selon son fils Pierre Billon : "C'était une très vieille dame qui s'est éteinte doucement, gentiment, entourée de sa famille." Elle était née le 10 juin 1918, dans le 12e arrondissement de Paris, selon sa maison de disques, Universal, qui écrit qu'elle a d'abord vécu de "petits boulots avant de rencontrer et d'épouser Jean Billon au début de la seconde guerre mondiale". Le couple achète ensuite une pâtisserie, puis un restaurant à Montmartre, transformé en cabaret, Chez Patachou.

    Soutenue par Maurice Chevalier, Patachou prend ensuite elle-même le micro, avec un répertoire de chansons réalistes et de ritournelles légères.

    Proche de Brassens "Edith Piaf y a rodé ses tours de chant", a rappelé son fils. De nombreux autres chansonniers ont fait leurs premiers pas chez Patachou ou y ont conforté leur succès, dont "Hugues Aufray, Michel Sardou, Jacques Brel, Charles Aznavour", toujours selon la maison de disques.

    Mais elle est surtout connue pour avoir révélé Georges Brassens. Ils avaient enregistré ensemble Maman Papa, en 1953, rappelle Le Monde.

     Parmi ses chansons les plus connues, on se souviendra de La Chansonnette.

    A partir de la fin des années 1970, Patachou se consacre à la comédie. Comme actrice, elle a joué dans French Cancan (1954), de Jean Renoir, Napoléon (1955), de Sacha Guitry, ou, plus récemment, Pola X (1999), de Leos Carax, et Les Acteurs (2000), de Bertrand Blier.

    "Seules des apparitions dans 'La Chance aux Chansons' viennent rappeler au public son passé de chanteuse. Patachou reste pour toujours une vignette des 30 glorieuses et d'un art de vivre parisien révolu", écrit Universal.


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    http://www.leparisien.fr/actualite-people-medias/en-images-richard-anthony-la-disparition-d-un-yeye-20-04-2015-4709353.php

     

     Richard Anthony, la disparition d'un yéyé Le chanteur français s'est éteint à l'âge de 77 ans ce lundi.

      Richard Anthony, la disparition d'un yéyé Lancer le diaporama Richard Anthony n'entendra plus siffler le train. Le chanteur français s'en est allé à l'âge de 77 ans ce lundi. Né au Caire (Egypte) en 1938, il a marqué les années 1960 de sa voix, enchaînant les tubes, dont le sempiternel «Et j'entends siffler le train».

    Sur le même sujet Réactions à la mort de Richard Anthony Réactions à la mort de Richard Anthony Le chanteur Richard Anthony est décédé cette nuit à l'âge de 77 ans

     «J'entends siffler le train», le slow de l'été 1962

    Figure de la génération des yéyés, il a côtoyé Eddy Mitchell, Johnny Hallyday, les Beatles et autres grands noms de la musique.


    J'entends siffler le train" Richard ANTHONY... par richardanthony

    https://fr.news.yahoo.com/retour-cinq-chansons-carri%C3%A8re-richard-anthony-115822625.html

    "Nouvelle vague" (1959)

    Agé de 20 ans, Richard Anthony connaît son premier grand succès avec une reprise des Coasters : Nouvelle vague, présente sur son troisième 45 tours. Il est question d'indépendance, d'une petite voiture MG et d'Elvis Presley. Les paroles plaisent, l'air aussi : Richard Anthony vend un demi-million de disques.

    "A présent tu peux t'en aller" (1964)

    Nouvelle reprise, cette fois de Dusty Springfield, en 1964. Richard Anthony reste plusieurs semaines en tête des ventes avec A présent tu peux t'en aller.

     

    "Fiche le camp, Jack" (1961)

    Une adaptation, encore. Hit The Road Jack devient Fiche le camp, Jack : "Wo mais dis donc, mais dis donc qu'est-ce que tu me dis là."


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  • Vous vous souvenez de Michal de la starac, il vient de sortir un disque piano/Voix sur des musiques révisitées de Chopin, une pure merveille

    Il faut l'aider car c'est un artiste indépendant sans maison de disque ! donc pas de publicité !http://www.deezer.com/album/9426194

     

    http://toutelaculture.com/musique/classique-musique/chronique-chopin-etc-de-michal-kwiatkowski-une-virtuosite-onirique/

     

     « Chopin Etc. » de Michal Kwiatkowski : une virtuosité onirique 28 janvier 2015 Par Prescillia Rodax |

      Un an après avoir joué le spectacle Chopin Etc. sur la scène du Théâtre Les Déchargeurs, Michal Kwiatkowski réunit désormais les titres de son émouvant piano-voix dans son nouvel album, également intitulé Chopin Etc.

    Note de la rédaction : ★★★★★

    Sortie de l’ambiance feutrée et intime du Théâtre Les Déchargeurs, la voix de Michal n’en perd pas moins cette émotion singulière qui la caractérise. Grave, profonde, mais surtout sensible, elle nous transporte dans l’intimité de Frédéric Chopin à travers des morceaux éclectiques, composés de reprises et de titres originaux. Et c’est par une musique épurée, teintée de nostalgie et évoquant les amours déchirantes entre Chopin et George Sand que débute l’album.

    De « Mon Âme » au titre « Le Temps qui court », Michal Kwiatkowski nous entraîne dans cette joyeuse mélancolie, parfois empreinte de tristesse, mais toujours porteuse d’espoir face à ce temps qui reste suspendu, éternel. Torturé, l’amour est souvent synonyme de souffrance dans ce répertoire classique mais romantique du XIXe siècle. Pourtant, Michal lui donne un second souffle, tendre et passionnel, le temps d’un duo avec Élodie Frégé. Dans « Rien autour », la voix écorchée et sensuelle de la jeune artiste s’empare du morceau, contrastant habilement avec les partitions classiques du virtuose.

    Mais si dans Chopin Etc. Michal Kwiatkowski ne cesse de nous parler d’amour, c’est pour se fondre encore davantage dans cette douce harmonie, classique et intime qu’il emprunte à Frédéric Chopin, dans un élan mesuré de patriotisme.

    Les mélodies sont jouées, réinventées et portées par un éclectisme affirmé qui dévoile toute la palette artistique du chanteur-musicien. Faisant le pont entre ses origines et sa terre d’accueil, Michal reprend des chansons françaises telles que « Lemon Incest » de Serge Gainsbourg, ou « Le Temps qui court » d’Alain Chamfort, qu’il mêle à la douceur des musiques polonaises. Et c’est dans cet ailleurs, slave et insouciant, que se dégage toute l’émotion de l’artiste.

    Un voyage onirique qui confirme l’harmonie de cette rencontre entre Michal et Chopin, de cette osmose entre un artiste de talent et un virtuose de renom.

    Michal Kwiatkowski, Chopin Etc., sortie le 26 janvier 2015.

     


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    http://www.jeanmarcmorandini.com/article-332120-a-87-ans-la-chanteuse-juliette-greco-icone-de-la-chanson-francaise-annonce-qu-elle-va-quitter-la-scene.html

     

    A 87 ans, la chanteuse Juliette Greco, icône de la chanson française, annonce qu'elle va quitter la scène

      A 87 ans, la chanteuse Juliette Greco, icône de la chanson française, a annoncé sur RTL qu'elle quittera la scène après une dernière tournée en avril. "C'est très dur, c'est très compliqué pour moi, c'est très douloureux: il faut savoir partir joliment", a dit l'ancienne muse de Saint-Germain des Prés qui fêtera ses 88 ans dans quelques jours. "Ce qui me pousse, c'est que le temps passe et que je vais entamer ma dernière tournée", a-t-elle ajouté. "Quand je suis sur scène je ne suis pas fatiguée du tout", a poursuivi Juliette Greco, qui s'exprimait au téléphone depuis son lieu de résidence à Ramatuelle (Var). "Je vais avoir 88 ans dans dix jours, je ne voudrais pas donner le spectacle d'une vieille femme qui s'accroche, je ne voudrais pas avoir honte, aller trop loin", a-t-elle dit.

    Elle lancera "Merci", sa tournée d'adieux, le 24 avril au Printemps de Bourges, où elle n'était pas venue depuis 2007.

    A la fin des années 1940, Raymond Queneau et Jean-Paul Sartre signent les premiers succès de Juliette Greco au cabaret "Le Tabou" : "Si tu t'imagines..." et "La Rue des Blancs-Manteaux".

    http://www.juliettegreco.fr/

     Une enfant Juliette Gréco est née d'un père d'origine corse, Gérard Gréco, commissaire de la police des jeux, et d'une mère bordelaise, Juliette Lafeychine. Ses parents étant séparés, ses grands-parents maternels l'élèvent à Bordeaux avec sa sœur aînée Charlotte. Leur mère les rejoint en 1933 et les emmène toutes les deux à Paris. Passionnée de danse, Juliette, en 1939, est petit rat à l'Opéra Garnier.

    La guerre ayant éclaté, la famille retourne dans le sud-ouest de la France (en Dordogne). C'est là que sa mère s'engage dans la Résistance et se fait arrêter en 1943. Les deux sœurs rejoignent Paris mais sont capturées et emprisonnées à maison d'arrêt de Fresnes. Elle ne sera pas déportée à cause de son jeune âge, contrairement à sa mère et sa sœur aînée Charlotte qui seront envoyées à Ravensbrück. Elles ne reviendront de déportation qu'en 1945, après la libération du camp par l'Armée rouge. Juliette est libérée de Fresnes et, après avoir récupéré ses affaires au siège de la Gestapo française dans le 16e arrondissement de Paris, elle se retrouve seule et sans ressources « sur l'avenue la plus belle du monde, l'avenue Foch » avec un ticket de métro en poche.

    Elle se rend alors chez la seule personne de sa connaissance résidant dans la capitale, Hélène Duc, qui avait été son professeur de français à Bergerac et une amie de sa mère. Elle sait qu'Hélène habite rue Servandoni, près de l'église Saint-Sulpice. Celle-ci la loge dans la pension où elle-même y demeure et la prend en charge.

     

    Une jeune femme libre

    Le quartier de Saint-Germain-des-Prés est à deux pas de là et, en 1945, Juliette découvre le bouillonnement intellectuel de la rive gauche et la vie politique à travers les Jeunesses communistes. Hélène Duc l'envoie suivre les cours d'art dramatique dispensés par Solange Sicard. Juliette décroche quelques rôles au théâtre (Victor ou les Enfants au pouvoir en novembre 1946) et travaille sur une émission de radio consacrée à la poésie. Juliette noue des relations amicales avec de jeunes artistes et intellectuels du quartier de Saint-Germain-des-Prés, dont Anne-Marie Cazalis et Boris Vian. C'est dans l'une des caves de la rue Dauphine, Le Tabou, qu'elle découvre par hasard grâce à son manteau qu'elle avait posé sur la rampe et qui était tombé en bas d'un escalier, que celui-ci dispose d'une grande cave voûtée inutilisée que le patron appelle « le tunnel ».

    Juliette et ses copains trouvent l'endroit idéal pour y faire de la musique et danser tout en discutant de philosophie. Il suffit d'une semaine pour que les curieux viennent en nombre pour observer cette nouvelle et bizarre faune baptisée existentialistes. Juliette, devenue la célèbre muse de Saint-Germain-des-Prés sans avoir rien accompli de probant, décide alors de justifier sa célébrité en optant pour la chanson.

    Jean-Paul Sartre lui confie une sorte de mélopée qu'il a écrite pour sa pièce de théâtre Huis clos et lui conseille d'aller voir le compositeur Joseph Kosma pour que celui-ci en réécrive la musiqueNote 1 qu'il ne trouvait pas réussie. C'est ainsi que Juliette interprète la chanson Rue des Blancs-Manteaux, œuvre née de la plume du chantre de l'existentialisme et d'un compositeur rompu à l'art de mise en musique de la poésie (notamment celle de Jacques Prévert).

    En 1949, disposant d'un riche répertoire (de Jean-Paul Sartre à Boris Vian...), Juliette Gréco participe à la réouverture du cabaret le Bœuf sur le toit. Elle rencontre cette année-là Miles Davis dont elle tombe amoureuse. Il hésite à l'épouser, ce qui est impensable aux États-Unis (à l'époque, les unions entre Noirs et Blancs sont illégales dans de nombreux États américains). Ne voulant pas lui imposer une vie aux États-Unis en tant qu'épouse d'un Noir américain, et ne voulant pas abandonner sa carrière en France, ils renoncent et Miles rentre à New York à la fin mai.

    En 1951, elle reçoit le prix de la SACEM pour Je hais les dimanches.

    En 1952, elle part en tournée au Brésil et aux États-Unis dans la revue April in Paris. En 1954, elle chante à l'Olympia. Elle rencontre le comédien Philippe Lemaire, sur le tournage du film Quand tu liras cette lettre de Jean-Pierre Melville et l'épouse le 25 juin 1953. Ils divorcent en 1956 après la naissance de leur fille Laurence-Marie (née le 24 mars 1954). Elle repart pour New York et ses interprétations des plus grands auteurs français enthousiasment les Américains.

    Hollywood la courtise. Elle rencontre le producteur Darryl Zanuck sur le tournage du film Le soleil se lève aussi d'Henry King (1957). À présent vivant en couple avec Zanuk, elle tourne dans quelques-unes de ses productions jusqu'en 1961, notamment : Les Racines du ciel, (1958, John Huston), Drame dans un miroir (Richard Fleischer, 1960), films dans lesquels elle partage l'affiche avec Orson Welles.

    En 1961, avec le film d'aventure Le Grand Risque de Fleischer s'achève sa carrière « hollywoodienne », en même temps que sa relation avec Darryl Zanuck. Juliette Gréco (1966) Au début des années 1960, elle revient à la chanson et ne la quitte plus. Elle chante (notamment), Jacques Brel, Léo Ferré, Guy Béart et aussi Serge Gainsbourg alors un quasi inconnu.

    En 1965, elle se produit gratuitement dans les Maisons des jeunes et de la culture de la banlieue parisienne, devant un public constitué d'étudiants et d'ouvriers.


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